Avec la collaboration spéciale de JAYNE, blogueuse invitée. Lisez la deuxième partie de son expérience ici.
Il y a sept mois, j’ai fait le grand saut et j’ai déménagé en Corée du Sud, alias, l’autre bout de la terre. Le décalage horaire, la barrière linguistique et le choc culturel sont assez pour rendre une expérience comme celle-là difficile. Mais par dessus tout, avoir la peau noire et des cheveux assez différents dans un pays ou la majorité des habitants est asiatique et ne sont pas familiers avec d’autres cultures, ça rend les choses… intéressantes, à défaut d’un meilleur terme.
Entre mes valises et mes autres préparations, j’ai passé une journée chez ma sœur à mettre des tresses parce que je savais déjà que je n’allais pas avoir le temps (ni la force) de prendre soin de mes cheveux chaque jour. #petiteparesse
J’ai alors pris mes crèmes hydratantes, shampoings, conditionneurs et masques pour les cheveux (que j’ai tous nommés Mes Précieux, haha) et j’ai sauté dans l’avion. Lorsque j’ai mis les pieds en Corée, les gens étaient plus intéressés par mes cheveux qu’autre chose. Plusieurs personnes m’ont même demandé s’ils pouvaient les toucher, et les parents envoyaient leurs enfants pour venir me toucher… oui, comme dans un zoo! Leur éblouissement était presque mignon… jusqu’à ce qu’une ajuma (vieille femme, en coréen) agrippe mes tresses comme une poignée de porte pour les étudier… tout ça au nom de la curiosité! Traumatisme total
Sinon, on me posait les mêmes questions chaque jour : est-ce que c’est mes vrais cheveux? Est-ce que je retresse mes cheveux chaque matin? Comment je fais pour les laver? Un jour, trois ajumas m’ont arrêtée dans la rue pour me demander si je les lavais. Ça a pris plusieurs minutes et beaucoup de gestuelles, mais on a fini par se comprendre.
Lorsque j’ai enlevé mes tresses, mes collègues et amis Coréens étaient tous surpris, mais ils ont quand même convenu que mes boucles étaient jolies. Le plus dur dans tout ça était d’expliquer aux gens (surtout à mes élèves) comment j’ai enlevé mes tresses. La façon la plus simple était de dire que je les ai coupés. Et la réponse était : Ahhhh, okay okay. Pretty teacher, pretty!
Malgré toute l’attention et les beaux commentaires, prendre soin de ses cheveux dans un pays étranger peut être pénible, surtout pour les petites paresseuses comme moi. Mais je ne le ferais pas autrement!
Lisez la deuxième partie de son expérience ici.
Avez-vous déjà vécu quelque chose de similaire?
N. B. : ce billet a été rédigée par Jayne, une blogueuse invitée.