L’expérience de Jayne, blogueuse invitée. Lisez la première partie de son expérience ici.
Un mois et demi après mon arrivée en Corée du Sud, j’ai enlevé mes tresses (ou coupé mes cheveux, selon les Coréens) et le combat que j’ai vécu pour prendre soin de ma crinière était…REAL.
Premièrement, j’ai passé les premiers mois dans l’humidité étouffante de l’été. Si je sortais de chez moi avec un twist-out ou un braid-out, le temps que je me rende à l’arrêt d’autobus, je me retrouvais avec un teenie-weenie afro (TWA). Ça m’a pris quelques temps avant de m’ajuster au climat et avant que mes cheveux s’ajustent aussi.
Mon plus gros problème était (et est encore) l’eau de la douche que j’utilise pour laver mes cheveux. J’avais entendu beaucoup de gens dire que l’eau de la Corée était extrêmement dure pour les cheveux, mais je ne voulais pas trop croire avant d’en faire l’expérience moi-même. Ceci-dit, lorsque plusieurs personnes vous disent la même chose, mieux vaut prendre les précautions nécessaires que de se dire « j’aurais dû… ».
Mes cheveux ont souffert d’extrême sècheresse pendant les premières semaines à cause de l’eau de la douche. La main dans les cheveux, et on se croirait dans le désert du Sahara. Même en les hydratant chaque soir, ils redevenaient hyper secs après un jour ou deux. Faute d’un filtre à eau, j’ai commencé à laver mes cheveux avec de l’eau bouillie, ce qui a rendu mon processus de lavage encore plus long et plus pénible. Tout ce qu’on ne ferait pas pour avoir une belle tignasse…
Tout cela à bien l’air négatif, mais à travers tout ça, il y a de grands avantages. Vivre dans un pays étranger comme la Corée est une grande opportunité pour expérimenter avec ses cheveux. Les standards de beauté ne sont pas les mêmes ici (particulièrement en région), et puisque les Coréens ne sont pas trop habitués avec nos cheveux, pour eux, tout est impressionnant! Par conséquent, je pourrais faire n’importe quelle coiffure ou mettre un turban au travail (chose que je ne pouvais pas faire à Montréal) et les seuls commentaires que je vais recevoir sont «wow, new hairstyle!», «pretty!».
Bref, ce qui est bien avec la Corée, c’est qu’il y a plusieurs ressources pour les naturalistas. Notamment sur Facebook, il y a un groupe nommé Natural Beauty in South Korea qui est très utile pour connaître des trucs pour les cheveux et qui offre aussi un bon soutien moral contre les frustrations capillaires. Et il y a aussi quelques boutiques comme IRok Curls, et Honey Hair qui offrent plusieurs produits populaires comme Cantu, Shea Moisture, etc.
C’est vrai que déménager à l’autre bout de la terre semble être la fin du monde pour les cheveux, mais ce que j’ai appris c’est que les cheveux naturels sont et seront célébrés partout où on se trouve!
Avez-vous déjà vécu quelque chose de similaire? Une belle expérience pour Jayne, malgré l’adversité!
N. B. : ce billet a été rédigée par Jayne, une blogueuse invitée. Pour participer vous aussi en tant que blogueuse invitée, écrivez-moi à nel@racinescrepues.com